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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 19:45

Documentaire de Thomas Roussillon et Joris Lachaise.

 

http://www.les400coups.org/soirees/photos/commeunoiseaudansunaquarium.jpg

C'est la fin de la trêve hivernale, en avril 2009.

L'expulsion guette les habitants d'un ancien orphelinat laissé à l'abandon par les pouvoirs publics, au 48 de la rue Lionnaise, à Angers. Réquisitionnée, cette demeure abrite 43 demandeurs d'asile originaires de la Corne de l'Afrique, 14 Roms de Roumanie et 7 jeunes sans-logis, âgés de vingt à trente-cinq ans. Face à l'absence de propositions de relogement, tant de la  part de la mairie que de la préfecture, les « habitants du 48 » s'entraident et s'organisent pour faire entendre publiquement leurs revendications. Inéluctablement, l'expulsion a lieu, le 23 avril 2009.

C'est le début d'un long chemin vers le relogement pour tous les habitants du 48.

C'est aussi l'affirmation d'un mouvement de réquisition et de défense du droit d'asile, qui permettra à plus de 300 demandeurs d'asile, un an plus tard, de bénéficier d'un relogement, suite à l'évacuation des trois derniers "squats" en juillet dernier.

Revenir aujourd'hui sur le parcours de quelques-uns des habitants du 48, c'est donner la parole à des personnes exilées, déracinées, qui, malgré leurs difficultés, vont être amenées à se battre collectivement pour obtenir un logement décent.

Préventes à l'Etincelle (26 rue Maillé, Angers) le lundi de 18h15 à 18h30, les mardis et jeudis de 14h à 16h ou directement au Collectif de soutien aux sans-papiers de Maine-et-Loire ou à la librairie Les Nuits Bleues (21 rue maillé) du mardi au samedi de 11h à 19h.


Prix : 5 euros / Soutien : 10 euros

http://www.les400coups.org/soirees.php?soiree=456

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 15:33

À Angers rassemblement samedi 4 septembre 10h30 place Leclerc

 

Campagne antiRoms, déchéance de la nationalité française pour les « Français d’origine étrangère », pénalisation des parents de mihttp://www.theyliewedie.org/ressources/galerie/galleries/Fascisme-Racisme/racisme_dEtat.jpgneur-e-s délinquant-e-s… Sarkozy et l’UMP ont une fois de plus recours à leurs armes favorites : la haine, la division et la diversion. Tout cela pour faire oublier que leur politique ne profite qu’à une minorité de nantis, qu’elle met pour cela en faillite des pans entiers des secteurs productifs, des services publics, de la protection sociale, et qu’elle accule à la pauvreté une partie croissante des retraité-e-s, des travailleurs-ses et de leurs familles dont une partie est contrainte d’alimenter l’économie souterraine pour pouvoir vivre.


Cette opération de communication relayée complaisamment par des médias aux ordres ou amis vise à éloigner les caméras des affaires de financement du pouvoir par le grand capital et à faire oublier les mesures généreuses prises par Sarkozy et ses compères, permettant l’enrichissement illimité du camp du capital.


Cette politique relève d’une stratégie de communication visant à retenir ou à attirer l’électorat favorable aux thèses de l’extrême droite dans le giron de la majorité présidentielle en vue de l’élection de 2012. A ce titre, elle ne peut que favoriser cette dernière.

Elle constitue une escalade supplémentaire dans l’ignominie et relève d’une idéologie de plus en plus pétainiste.


Elle s’inscrit dans le droit fil d’une politique qui vise à amalgamer insécurité et immigré-e-s et à opposer ces derniers à une identité nationale présentée comme blanche et chrétienne.

Mais ce qu’il faut combattre également c’est une idéologie qui vise à faire croire que la réussite individuelle est la seule solution pour s’en sortir. Parce qu’elle met en compétition les salarié-e-s entre eux, elle est la négation de la solidarité, du respect de chacun-e et elle constitue un obstacle majeur au vivre ensemble.


Alternative libertaire appelle à participer partout en France aux rassemblements organisés le 4 septembre contre la campagne et la politique raciste de Sarkozy et de son gouvernement.

Nous ferons tout ce qu’il nous est possible pour que cette mobilisation ne soit pas un sursaut sans lendemain, mais qu’elle grandisse aussi bien contre le projet de loi Besson débattu à l’assemblée nationale à partir du 26 septembre visant à durcir la législation contre les sans-papiers que plus largement contre la politique au service du capital anti-immigré-e-s et sécuritaire.


Nous savons que pour cela les rassemblements et les manifestations pour nécessaires qu’ils soient ne sont pas suffisants et qu’il s’agit partout sans plus attendre de développer des réseaux de solidarité unitaires et ouverts à toutes celles et ceux que cette politique révolte si nous voulons battre ce gouvernement.

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 09:55

Le gouvernement a annoncé le 16 juin le mesures qu’il allait prendre dans le cadre de la réforme des retraites. Alors que le mouvement social s’oppose depuis des mois au report de l’âge de départ comme à l’allongement de la durée de cotisation, le gouvernement a fait le choix d’ignorer la volonté populaire, en reculant l’âge de départ à 62 ans et en portant la durée de cotisation à 41 ans et 3 mois dés 2013.

Un objectif : la baisse des pensions


Ces mesures ont pour seul objectif la baisse des pensions, afin de diminuer la part patronale dans le financement des retraites et d’approfondir le mouvement de transfert de richesses en faveur des capitalistes. La plupart des salarié-e-s n’atteindront jamais l’âge légal et le nombre requis d’annuités, ou alors au chômage ou au RSA, ce qui occasionnera de sévères décotes.


L’offensive gouvernementale est enrobée dans une série de rideaux de fumée destinés à faire croire que les revendications populaires ont été entendues.

Les hauts revenus et les revenus du capital seront mis à contribution, mais de manière purement symbolique. Les travailleurs ayant eu des métiers pénibles devront prouver qu’ils sont effectivement en mauvaise santé pour pouvoir partir à 60 ans. Les jeunes précaires auront davantage de trimestres validés au chômage, mais resteront plus longtemps sans emploi car ceux-ci seront occupés par des travailleurs plus âgés, en quête de leurs ultimes annuités…


Pour financer nos retraites, faisons payer le capital


Pourtant, d’autres solutions sont possibles. Il y a aujourd’hui bien plus de richesses qu’au moment de la création des retraites en 1947.

Le vrai problème qu’aucun politicard n’aborde, c’est la répartition de ces richesses. On pourrait très bien aujourd’hui réduire le temps de travail, réduire la durée de cotisation et augmenter les salaires et les retraites.


Mais pour cela, il faut s’attaquer aux revenus du capital.

 

Le patronat et le gouvernement n’hésitent pas, eux, à s’attaquer aux revenus du travail. Alors qu’ils sont pleinement responsables de la crise, ils font le choix de la faire payer aux classes populaires. La situation est déjà très difficile pour les travailleuses et les travailleurs  : les licenciements, les restructurations multiples dans le public comme dans le privé, l’augmentation de la précarité causent une souffrance au travail de plus en plus grande. Pourtant, ça n’empêche pas patronat et gouvernement d’exiger que nous bossions plus longtemps pour eux.


La situation est la même partout dans le monde.

En Grèce, ils n’hésitent plus à diminuer les retraites et les salaires et à virer des fonctionnaires. C’est ce qui nous attend si nous ne relevons pas la tête pour dire stop, pour faire cracher le capital, pour imposer une autre répartition des richesses et une autre organisation de la société.

Notre arme, c’est la grève


Partout dans le pays, des collectifs contre la réforme des retraites s’organisent, à l’image des collectifs contre la constitution européenne en 2005 ou des collectifs contre la privatisation de la Poste à l’automne dernier. Ces collectifs sont utiles pour mobiliser dans les quartiers et mener la bataille idéologique. Mais pour faire reculer le gouvernement, la construction d’une grève interprofessionnelle reconductible sera incontournable.

http://www.anarkismo.net/cache/imagecache/local/attachments/mar2010/460_0___30_0_0_0_0_0_arton3461.jpg

Cela peut sembler un peu illusoire. Ça ne l’est pas. Les seules véritables illusions, c’est de s’imaginer que les directions syndicales appelleront à la grève générale, que le PS va s’engager dans la bataille dans un autre but que de redorer son blason pour 2012. C’est bel et bien à nous de construire ce mouvement dans les entreprises, en regroupant dès maintenant les syndicalistes prêts à se battre contre la réforme et en mettant largement en débat la question de la grève générale, entre organisations syndicales et avec tous les salarié-e-s. Une victoire d’ampleur changerait complètement la donne après la série de défaites que nous avons encaissées ces dernières années. Si nous gagnons, cela montrerait que l’action collective a un sens, que la redistribution des richesses est possible, qu’il ne faut pas se résigner.

 


Manifestations dans le Maine et Loire

à 10h30 à Angers (place Leclerc), Cholet (place Travot) et Saumur (devant la mairie), et à 17h à Segré (place du port)

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 21:41

http://www.lepoint.fr/content/system/media/6/20100531/101163_47300.jpgCette agression meurtrière visait des centaines de militant-e-s non violents venus du monde entier dénoncer le blocus de gaza qui dure depuis plus de trois ans. La flottille internationale acheminait également de l’aide pour Gaza.

 

Le bilan pour l’instant est de 16 morts et d’une trentaine de blessés. Les bateaux capturés sont remorqué vers Haïfa, pour éviter les journalistes massés à Ashdod. L’assaut de commandos tirant à balles réelles sur les militants des bateaux en route pour Gaza ajoute un cran à la politique barbare d’Israël, dont les actes meurtrier vont de pair avec l’impunité, comme lors de l’invasion de Gaza de janvier 2009.


La communauté internationale, par son soutien indéfectible à la politique d’Israël, a sa part de responsabilité dans cette tragédie. L’Union Européenne en premier lieu en permettant à Israël, qui refuse tout gel de la colonisation, d’entrer dans l’OCDE.


Cet acte ne doit pas rester impuni. Alternative libertaire réitère son soutien a la lutte du peuple palestinien contre l’occupation, la colonisation, la construction du mur et le blocus de Gaza, ainsi qu’aux anticolonialistes israëliens et internationaux.

 

un rassemblement à Angers demain soir mardi 1er juin 2010 à 18 h devant le centre commercial Fleur d’eau, rue Plantagenêt


Alternative libertaire.

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 20:06

Communiqué commun de : Alternative Libertaire (France), Federazione dei Comunisti Anarchici (Italy), Organisation Socialiste Libertaire (Switzerland), Workers Solidarity Movement (Ireland), Zabalaza Anarchist Communist Front (South Africa)

Solidarité avec le peuple grec !


Le peuple grec est en colère, et il a bien raison : alors qu’on essaye de lui mettre sur le dos la responsabilité de la faillite de l’État grec, nous affirmons au contraire que la responsabilité revient aux institutions financières internationales et à l’Union Européenne. Les institutions financières ont précipité le monde et notamment la Grèce dans une crise économique et sociale d’ampleur historique, qui a obligé les États à s’endetter, et aujourd’hui ces mêmes institutions se plaignent que certains États risquent de ne pas pouvoir rembourser leur dette. Nous dénonçons cette hypocrisie et affirmons que même si la Grèce, et tous les autres pays, pouvaient rembourser leur dette, ils ne devraient pas le faire : c’est aux responsables de la crise, les institutions financières, pas aux peuples, de payer les pots cassés de la crise. Il n’est que justice que le peuple grec refuse de rembourser la dette de son État.

Refusons de payer leur crise !http://photo.lejdd.fr/media/images/international/ue/manifestation-grece-athenes-plan-d-austerite-ue/1916609-1-fre-FR/manifestation-grece-athenes-plan-d-austerite-UE_pics_809.jpg

Attaquons nous donc plutôt aux capitalistes : le capital grec est très rentable, il s’attire les marges parmi les plus importantes d’Europe, en raison d’inve stissem ents dans les pays pauvres des Balkans, de l’absence de protection sociale, de garanties collective et de salaire minimum pour les travailleurs de Grèce, d’un travail au noir gigantesque et d’une exploitation encore plus grande de la main d’œuvre immigrée. Il est de plus très peu taxé, du fait d’un état très faible (vis-à-vis des riches) et d’une grande corruption permettent la fraude et l’évasion fiscale à très grande échelle. C’est donc aux capitalistes grecs de payer la crise !


Nous devons également dénoncer l’attitude de l’Union Européenne. Celle qu’on nous essaie de nous vendre comme une garantie de paix et de solidarité entre les peuples montre ici son vrai visage : celui d’être un soutien inconditionnel du néolibéralisme, dans le plus complet déni de la démocratie. Aussitôt qu’une économie se trouve plongée dans une situation difficile, toute espèce de solidarité s’évanouit, et l’on agonit la Grèce d’accusations de laxisme et d’insultes flirtant avec le racisme. « L’Europe qui nous protège » que vantaient les socio-libéraux au moment de la scandaleuse adoption au forceps (notammen t en France et en Irlande) du traité de Lisbonne, semble bien loin.


En fait de protection, l’UE et les institutions financières ont conjugué leur effort pour faire avancer la Grèce à marche forcée vers le déma ntèlement des services publics, à travers des plans d’austérité qui rappellent les « plans d’ajustement structurel » du FMI : non-remplacement des fonctionnaires, gel de leur salaire, privatisations, hausse de la TVA. Aujourd’hui, l’Union Européenne réclament le report de l’âge de la retraite à 67 ans, en Grèce mais aussi dans les autres pays, menaçant de démanteler également la sécurité sociale. En faisant tout cela elle ouvrent de nouveaux marchés aux investisseurs, tout en garantissant les avoirs des riches épargnants, au détriment des intérêts fondamentaux des classes populaires. C’est une Europe de classe à laquelle nous avons affaire, à laquelle nous devons nous opposer tous ensemble. C’est pourquoi nous appelons à participer partout en Europe à des initiatives de solidarité avec le peuple grec et les futures victimes de l’acharnement des banques. Aux valeurs de cupidité et de prédation sur lesquelles est fondée l’Union Européenne, répondons par la solidarité de classe !

La Grèce est le laboratoire du démantèlement social, de ce qui nous attend toutes et tous demain. Cette politique est menée par tous les partis institutionnels, des bourgeois pur sucre au sociaux-libéraux, par tous les gouvernements, par toutes les institutions du capitalisme globalisé. Il n’y a qu’une voie pour faire reculer cette politique de barbarie capitaliste : l’action directe populaire, la généralisation du mouvement de grève et les manifestation d’un bout à l’autre de l’Europe.


Solidarité avec la lutte du peuple grec ! Grève générale partout !

communiqué publié sur www.anarkismo.net le 7 mai 2010

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 20:27


Le Collectif Émancip
ation organNe-me-libere-pas--je-m-en-charge.jpgise son deuxième festival cette année. Le Collectif Émancipation est un collectif mixte anti-sexiste et anti-patriarcal, créé depuis bientôt deux ans, qui se réunit autour des questions de sexisme, patriarcat, féminisme, hétéronormativité, contraception... Il se réunit un mercredi sur deux à 19h à l'Etincelle, 26 rue Maillé.
http://collectifemancipation.blogspot.com/

Les 2,3,4 et 5 Avril 2010

Vendredi 2 Avril :
20h30 : Ouverture du festival et présentation du collectif.
21h : Lecture de textes sur le plaisir féminin


Samedi 3 Avril :
10h30 -12h : Atelier sexe et genre.
14h30 : Atelier "tous égaux devant le préservatif" + peut être un autre, animé par le Planning Familial local.
17h30 : Passage en non-mixité avec discussions, repas. Il y aura un cours d'auto-défense non-mixte filles.
22h : Manifestation non-mixte filles.


Dimanche 4 Avril :
14h : Histoire du féminisme et de ses différents courants, suivie d'une vidéo-projection puis d'une discussion.
20h30 : Concert avec :

ABATS- anarchopunk anti-tout, boitarythmé, rapide, bien senti et efficace, textes chouettes et en français, de Suède Lille


MONNOCLE - trio noise rock brazero instrumental haut en couleurs fluos, qui mélange habilement les parties disco, les touches émo et les rythmiques afro-zouk, Le Mans

LOUISE MITCHELS - post-zouk-punk à géométrie variable et à deux batteries qui donne envie de mettre les doigts en l'air et de sautiller gaiement en souriant niaisement, Paris


Lundi 5 Avril :
10h30 : Préparation d'une cantine végétarienne-lienne.
12h30 : Clôture du festival autour d'un bon repas !

Prix Libre

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 13:42

Crise du capitalisme, crise des institutions :

quelle(s) alternative(s) ?

 

 

 

Au sortir de ces élections régionales, les partis institutionnels, d'une seule et même voix, ont fait semblant de s'émouvoir du taux d'abstention qui n'en finit plus d'être « record » et du « retour » du Front National. Mais ceci n'a rien d'étonnant étant donné le disAffiche-meeting-AL.jpgcrédit des partis de gouvernement et des institutions. Ceux-ci n'ont nullement évité les dégâts sociaux engendrés depuis des lustres par le capitalisme, mais les ont au contraire encouragés en reproduisant le système. Les institutions apparaissent pour ce qu'elles sont : illégitimes et au service des puissants.


Parallèlement, la crise actuelle du capitalisme continue de faire sentir ses effets dramatiques sur la population et sur la planète. Et ce gouvernement néo-libéral en profite pour faire payer la note à ceux qui n'en sont nullement responsables, par la casse systématique de tous les acquis sociaux, notamment des retraites et des services publics.


Face aux alternances politiciennes, c’est une alternative extra parlementaire que les militants et les militantes d’Alternative Libertaire cherchent à construire car seules les luttes sociales changent la société.


Or des luttes il y en a. Des grèves, plus ou moins dures, éclatent en France, dans les entreprises privées comme dans le secteur public : Total à Dunkerque, Philips à Dreux , sans-papiers, éducation nationale...Le mouvement social frissonne mais ne parvient pas à instaurer un rapport de force capable de faire plier le gouvernement et ses alliés du patronat. C'est à une riposte sociale de plus grande ampleur, plus coordonnée, plus radicale, qu'il faut s'atteler. C'est maintenant qu'il faut construire un Front social pour l'égalité et la solidarité seul à même de stopper ce capitalisme destructeur et ses institutions. Il apparaît également nécessaire de le construire à la lumière d'un projet de société alternative future pour redonner du sens aux luttes.


Aujourd'hui, il apparaît nécessaire de résister à ce capitalisme destructeur, et de le faire hors du cadre d'institutions faites pour gérer ce système. Pour cela, parallèlement au développement de notre courant, un Front anticapitaliste est nécessaire .


C'est pour toutes ces raisons que les anticapitalistes doivent se coordonner. C'est le choix qu'ont fait les militants et militantes d'AL. Venez en discuter avec nous !

 

Le Collectif pour une Alternative Libertaire 49 organise une réunion publique pour évoquer ces questions. Cette soirée aura lieu en présence de Laurent Esquerre (AL Paris).


Mercredi 5 mai 2010 à 20 h 30

salle Daviers, bd Daviers à Angers (près du CHU).

 

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 10:57

Tract d’AL Educ

On a toutes les raisons de se révolter !

Le 12 mars, des milliers de personnels de l’éducation nationale seront en grève, principalement dans le secondaire mais pas seulement. Cette journée s’inscrit surtout dans le cadre du mouvement de grève reconductible qui touche plusieurs établissements dans les académies de Créteil, d’Aix-Marseille…


Quand le privé bouffe le public

L’entreprise de démolition programmée du service public d’éducation est aujourd’hui à un tournant décisif. La réforme de la formation des enseignants et enseignantes, gigantesque fabrique à précaires, couplée aux suppressions massives de postes (14 600 cette année, 50 000 en cinq ans) sont des signes clairs. En parallèle le nombre de postes aux concours du Privé augmente dans des proportions vertigineuses : + 121% pour le Capes privé, + 219% pour le CAFEP PLP ! La LRU permet le financement privé des universités et quelques « jardins d’enfants » payants sont appelés à remplacer les classes maternelles. En le finançant massivement, le gouvernement favorise clairement le secteur privé au détriment du public. Et ne soyons ni dupes ni naïfs : l’éducation est bel et bien privatisable. Des modèles alternatifs au service public existent (ailleurs dans le monde, embryonnaire ici dans les « boîtes à bac » qui pullulent…) et les capitalistes salivent à l’avance devant les futurs bénéfices du « marché » de l’éducation.


L’indécence des assises sécuritaires de Châtel

Inutile de s’étonner des actes « d’incivilités », vu l’état de délabrement savamment orchestré par le gouvernement : en trois ans près de la moitié des effectifs de Vie scolaire ont disparus. Que Châtel tente d’entonner la ritournelle sécuritaire pour amadouer les personnels en annonçant des « assises de la sécurité » n’est pas surprenant. Mais toutes les vidéosurveillances, tous les portails électriques, toutes les équipes mobiles de sécurité n’empêcheront pas la violence sociale d’exister dans un système d’injustice et d’oppression. Non, l’école n’est pas un sanctuaire ! Aujourd’hui corsetée entre loi du fric et loi des flics, l’école doit se libérer en redevenant un bien public appartenant à toutes et tous.


On a toutes les raisons de se révolter

Face à des conditions de travail dégradées pour les personnels de l’éducation nationale, il est légitime de se révolter. Dans la grève et dans l’action, les travailleurs et les travailleuses de l’éducation peuvent inverser la vapeur et apporter leur contribution à la construction d’un vaste mouvement d’ensemble. C’est la voie à suivre, celle que prennent les grévistes du 93 en reconduisant leur mouvement en assemblées générales souveraines. L’action et la démocratie directe sont nos seules garanties de victoire collective. Un mouvement massif pourrait aussi, comme dans le supérieur l’an passé, poser concrètement, par les personnels mobilisés eux et elles-mêmes, la question de l’alternative à l’école capitaliste. C’est ce à quoi veulent travailler les militants et militantes communistes libertaires de l’éducation.


Pas un euro pour l’enseignement privé, l’argent public à l’école publique !

Créations massives d’emplois publics, titularisation immédiate de tous les précaires

Nationalisation du privé sans indemnités : vers un service public d’éducation socialisé

 

 

À Angers
Assemblée Générale à 9h30 à la Bourse du Travail (14 place imabach) manifestation 11h place Imbach

 

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 14:22
Aïna,15 ans ,jeune daghestanaise a été expulsée,mardi soir vers la Pologne,à 3 jours des vacances scolaires.

A 15h30,elle remplissait son dossier d'entrée en seconde,à 3h du matin,elle était dans un avion avec sa mère ,son frère et sa soeur!
Elle n'a eu que le temps d'appeler ,en larmes,vers 21h,une camarade de sa classe pour lui dire qu'on allait l'expulser.
medium-Affiche-RESF-93.jpg
Jeudi,un rassemblement devant le collège Jean Monnet  à Angers a réuni 100 personnes .Des camarades d'Aïna avaient fait une banderole et ont fait signé une pétition pour demander son retour et dire leur ras-le -bol de ces expulsions.

Nous ne pouvons accepter une telle violence faite à des enfants en France.
Alors, si la Prefecture compte sur les vacances scolaires pour éviter toute mobilisation,montrons-lui qu'il n'en est rien et que nous serons nombreux

 lundi  15 février à 14h devant la prefecture d'Angers!

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 15:15

Mercredi 10 février 20h30

À L'Étincelle 26 rue maillé


Vidéoprojection
Parcours libertaire, film réalisé par Franck Wolff
Entretien avec Georges Fontenis

arton480.jpg

   Georges Fontenis se confond avec les histoires des luttes ouvrières du 20ème siècle et plus particulièrement avec celle du mouvement anarchiste français

La vie d’un homme qui côtoie des personnages illustres comme Brassens ou Camus. Un homme engagé qui soutiendra non sans risque les anarchistes espagnols ou les indépendantistes algériens.

Georges Fontenis reste encore aujourd'hui un militant controversé au sein mouvement libertaire. Mais son engagement est celui d’un homme libre, qui ne renonce pas. Un homme qui porte un regard éclairé sur les engagements actuels.

Cette vidéoprojection sera l'occasion d'ouvrir un débat sur le rôle actuel du mouvement libertaire.

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Présentation

  • : Blog d'Alternative Libertaire 49
  • Blog d'Alternative Libertaire 49
  • : Blog des militants d'Alternative Libertaire 49. Fondée en 1991, AL fonctionne sur un mode fédéraliste et autogestionnaire. L’organisation est constituée d’une fédération de groupes locaux, et de deux branches sectorielles : une branche « Entreprises » regroupant les militant(e)s salarié(e)s, et une branche « Jeunesse », regroupant les militant(e)s scolarisé(e)s.Ce blog est donc dédié au luttes locales du 49 mais aussi à l'expression des communistes libertaires du 49 sur des sujets plus div
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